Les Templiers du CIRSE
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Les Templiers du CIRSE

Il y a bien longtemps, un enfant se blessa la main sur un chardon, un Cirse .....
 
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 La Légende

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Gwend000
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MessageSujet: La Légende   La Légende EmptyLun 3 Sep - 17:47

La genèse :

Laissez-moi vous conter la légende d’une gigantesque bataille oubliée de toute âme guerrière.

Cette bataille eut lieu dans une plaine bénie des dieux. Cette terre, si fertile, si riche, recouverte d’une magnifique prairie où une multitude de fleurs, de végétaux poussaient et s’étendaient à perte de vue, un royaume pour les animaux, un Eden pour les insectes. C’était véritablement un endroit où la nature régnait en maître, où le ciel et la terre étaient en symbiose et en parfaite harmonie.

Mais bientôt les animaux s’enfuirent comme possédés par un esprit de frayeur, le ciel s’assombrit, un vent glacial, incisif et violent se mit à souffler et fit gémir la terre sous ses assauts. Des ombres se profilaient des points méridional et septentrional de cette plaine. Les ombres convergeaient vers un même point pour se faire face. De chaque côté, une multitude de bataillons munis d’armes plus ou moins puissantes : de l’arbalète de précision à la fourche de métayer, du cavalier et son épée au paysan et son simple bâton.

Le silence dominait, seul le souffle du vent emplissait les oreilles des guerriers et faisait virevolter les cheveux de ceux qui n’avaient pas de casque. Rompant le silence, un son d’olifant retentit dans la plaine et l’on vit deux cavaliers sortir des rangs sur leurs magnifiques montures. L’un était blond aux yeux indigo, vêtu de vêtements de soie, paré d’or et de pierres précieuses. On pouvait reconnaître sur son cheval blanc et son écu un blason représentant un aigle pourpre. L’autre, les yeux sombres, de forte constitution, guidait une armée venant des terres du Nord. Sa monture, un étalon noir, se cabra sous la tension créée, et on put apercevoir sur la veste du guerrier le dessin d’un loup de couleur gueule.

Les deux guerriers s’approchèrent, s’observèrent, firent un tour d’horizon du regard… Tous comprirent : ce serait un combat à mort, pas de reddition, pas de soumission. Les deux armées se mirent en branle afin de s’organiser, le combat était imminent. L’olifant retentit deux fois et les deux armées s’élancèrent dans un tumulte de rage, de cris et de haine. Le choc fut extrêmement brutal, et dès les premiers temps, près d’un tiers des hommes était décimé. Un spectacle d’horreur s’inscrivait sur cette plaine si belle, si calme. Des membres, des corps sans vie gisaient ça et là, dans une herbe rendue rouge par le sang. Les hommes tombaient et bientôt on ne vit plus que deux guerriers. Seuls ces deux chefs, dont les chevaux tombés continuaient à hennir de souffrance, tenaient encore debout mais chancelants, le souffle rapide et saccadé, leurs vêtements de si belle facture couverts de poussière et de sang, ruisselant de sueur.

Beaucoup de guerriers, après un tel massacre, auraient abandonné le combat mais eux, malgré la fatigue et les blessures, continuaient l’affrontement. Il ne s’agissait plus d’un combat pour l’honneur ou le pouvoir, mais une lutte pour la survie. La lutte continuait et aucun des deux ne prenait le pas sur l’autre. Chacun armé d’une épée et d’une dague. Le combat, atteignant son paroxysme de violence, s’éternisait. Dans un effort ultime les deux guerriers lancèrent leur dernier assaut. Leurs regards se croisèrent et leurs lames transpercèrent le corps de l’adversaire, puis les dagues à leur tour pénétrèrent la chair des deux hommes. Puis s’écroulant, les deux hommes retirèrent les dagues, et virent sur la garde des deux lames un blason, identique en tous points. Ils se regardèrent et comprirent. Ils étaient frères, nés de mères différentes. Séparés dans leur enfance, ils n’avaient eu de cesse de se chercher avec comme seul repère cette dague, don de leur père. Des larmes de joie et de désespoir coulaient le long de leurs joues et dans un ultime râle de douleur, ils maudirent les dieux de toute leur âme.

Plusieurs centaines d’années plus tard, ce massacre, oublié de tous, avait laissé sa marque sur la terre. La plaine avait comme absorbé le sang maudit des deux armées. Cet Eden se transforma en enfer. Les animaux l’évitaient et les fleurs ne poussaient plus. Les rares hommes ayant élu domicile sur cette terre périssaient de manière étrange. Un jour, à l’endroit même où les deux frères étaient morts, poussa une fleur. Cette fleur, maudite, ne poussait que dans des plaines désertiques, elle dominait à jamais ces lieux.

Un jour, une caravane, prise dans une tempête, s’arrêta sur cette terre. Les chevaux semblaient terrifiés. Cette caravane était habitée par un couple de paysans et leur unique fils. La tempête se calma dans la nuit. Au petit matin, l'enfant, intrigué par cette terre qu'on disait maudite, sortit de la caravane et aperçut la fleur. Il s'approcha et tenta de la cueillir pour sa mère. Il se piqua avec les épines de la fleur, un cirse, et resta tétanisé un court moment, une fraction de seconde mais qui lui parut une éternité. Il vit cette bataille comme s'il y était, vit la triste mort des deux guerriers et reconnut sur les dagues le blason de sa famille, dont il était le dernier descendant. Sa mère, descendue pour le chercher, l'aperçut près de cette fleur et l'appela. Il revint vers sa mère en pleurs et elle lui dit: "Tu pleures parce que tu t'es piqué avec un Cirse? Une si petite piqûre te fait pleurer?". A peine eut-elle fini sa phrase, que l'enfant, comme envoûté, commença à parler un dialecte inconnu, une langue oubliée. Cette voix, sortie d'outre tombe, était celle des deux frères. L'enfant comprit alors son destin et décida que, quand le temps serait venu il reviendrait ici pour prendre sa revanche sur ce destin qui le liait maintenant à ses ancêtres. Ainsi naquit LE Cirse, défenseur des délaissés, de ceux abandonnés par les dieux. Il créa alors l'ordre des Templiers du CIRSE et partit à la recherche de ses futurs vassaux.


Rédacteurs: Primus et Zangetsu. Merci aussi à Brunus.
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